Une mesure annoncée précédemment, permettant aux employeurs québécois de recruter davantage de travailleurs étrangers temporaires, est entrée en vigueur le 10 janvier.
Depuis cette date, les milieux de travail québécois peuvent désormais compter jusqu’à 20 % de travailleurs temporaires, contre 10 % auparavant. La mesure s’applique aux entreprises des secteurs spécifiques suivants identifiés par le Québec :
- Commerce de détail, à l’exclusion de l’alimentation ;
- Hébergement et services de restauration ;
- Fabrication d’aliments, de boissons et de tabac ;
- Gestion de sociétés et d’entreprises, services administratifs, services de soutien et autres services ;
- Soins de santé ;
- Foresterie et exploitation forestière ;
- Fabrication de produits métalliques ;
- Fabrication de produits en plastique et en caoutchouc ;
- Fabrication de produits en bois.
Cette mesure est la dernière d’une série d’initiatives mises en œuvre par la province pour offrir une flexibilité accrue aux employeurs québécois qui embauchent dans le cadre du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET).
Le 6 décembre 2021, le Québec a annoncé que certaines professions peu ou pas spécialisées (niveau D) de la Classification nationale des professions (CNP) étaient désormais exemptées des exigences de publicité et de recrutement du PTET.
Le 31 août 2021, le gouvernement a annoncé que les travailleurs étrangers temporaires qui résident au Québec et qui ont été sélectionnés par le Québec comme travailleurs qualifiés pouvaient demander un permis de travail ouvert transitoire (PTOT) pour travailler pour l’employeur de leur choix pendant que leur demande de résidence permanente est traitée par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC).
On s’attend également à ce qu’une nouvelle voie soit créée dans le cadre du Programme de mobilité internationale (PMI), qui sera appelé PMI+, et qui pourrait permettre de délivrer chaque année 7 000 permis de travail exemptés de l’Évaluation de l’impact sur le marché du travail (EIMT) à des titulaires de CSQ qui se trouvent à l’étranger. Le PMI+ permettra à d’accélérer l’arrivée au Québec de ces personnes pour pour qu’elles puissent occuper un emploi et contribuer à combler les besoins en main-d’œuvre dans des secteurs prioritaires.
Ces changements font partie d’un projet pilote en vigueur jusqu’au 31 décembre 2024 et qui vise à augmenter le nombre de travailleurs étrangers temporaires dans les entreprises québécoises aux prises avec un besoin critique d’employés.
Le Québec a clôturé l’année 2021 avec le taux de chômage le plus bas au Canada, soit 4,6 %. Sur le plan national, le taux de chômage était de 5,9 % en décembre, soit près de son niveau pré-pandémique, selon les dernières données de Statistique Canada.
Comment embaucher un travailleur étranger temporaire au Québec ?
Il revient à l’employeur d’entamer et de mener à bien le processus d’immigration initial. En général, une offre d’emploi marque la première étape du processus de recrutement.
À l’exception des professions exemptées d’une Évaluation de l’impact sur le marché du travail (EIMT), vous devrez obtenir une EIMT et un certificat d’acceptation du Québec (CAQ) pour l’employé potentiel.
L’employé devra demander un permis de travail à IRCC. Pour demander un permis de travail, le travailleur aura généralement besoin de documents tels qu’une promesse d’embauche, un contrat et une copie de l’EIMT.
L’EIMP est un document, fourni par Emploi et Développement social Canada, qui permet à un ressortissant étranger d’être embauché dans le cadre du PTET. Une EIMT positive indique qu’aucun travailleur canadien ou résident permanent n’est disponible pour l’emploi proposé.
À son arrivée au Canada, le travailleur étranger devra se présenter au bureau des services frontaliers pour obtenir un permis de travail temporaire, après quoi il pourra commencer à travailler.
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